vendredi 28 mars 2008

Les déchetteries en Seine-Maritime en 2008

Le développement durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. La gestion des déchets est un concept qui intègre leur production et leur traitement. Notre étude comprend trois échelles qui sont la Seine-Maritime, la CODAH et la Ville du Havre. Sur le département, le PEDMA (Plan d’Equipement des Déchets Ménagers et Assimilés) définit les priorités en matière de tri sélectif, des équipements sont donc nécessaires. Pour agir en fonction de celles-ci, deux outils sont mis à la disposition des habitants : les bornes d’ « apport volontaire » (BAV) et les déchetteries. Les BAV, dites « de proximité », permettent de déposer les déchets ménagers comme le papier, le verre et le plastique. Les déchetteries accueillent ceux dits « encombrants » comme les déchets banals (métaux), inertes (gravats) et dangereux (solvants).



De nombreux efforts sont encore à fournir pour que chaque seinomarin puisse réaliser le tri sélectif, le territoire disposant seulement de 61 déchetteries plus ou moins accessibles. Chaque commune de la CODAH possède des sites de colonnes d’« apport volontaire » démontrant un intérêt croissant dans le développement durable. Le PEDMA prévoit une borne de tri sélectif pour 500 habitants, les collectivités territoriales doivent s’adapter progressivement. Le Havre, avec ses 190 000 habitants, est investi puisque ses administrés peuvent accéder à 572 colonnes réparties sur plus de 300 sites. L’information sur le tri sélectif et ses enjeux est essentielle dans le bon fonctionnement de la gestion « durable » des déchets, à travers des campagnes publicitaires.


T.Barnaba
C.Lecourtois

Gestion des zones humides


Pour un bon état écologique des eaux à l’horizon 2015

Une zone humide, interface entre milieu terrestre et milieu aquatique, représente les milieux les plus riches en biodiversité. Une zone humide est dotée de diverses fonctions : hydrologique (expansion des crues, épuration des eaux), biologique (accueil d’une faune et d’une flore diversifiée) et socio-économique (agriculture, valeurs culturelles).
Tant de ressources exigeant une gestion concertée et durable des milieux humides.

Des mesures de gestion diverses et variées

La gestion hydraulique, pour une gestion quantitative et qualitative dans l’optique d’une gestion durable et raisonnée de la ressource en eau (surface, souterraine et côtière).

La gestion agricole avec des techniques ancestrales ayant contribué au maintien et à l’enrichissement de ces espaces malgré quelques erreurs du passé (remembrement, assèchement, pesticides)

La gestion de la biodiversité, par le biais de mesures de protections adaptées et de mesures concrètes mises en place sur le terrain afin de préserver ces richesses biologiques.

La gestion cynégétique, pour une gestion équilibrée et une pratique raisonnée de ce loisir dans un esprit de conservation et de pérennisation des zones humides.

Des outils réglementaires adaptés et pertinents

L’utilisation de labels internationaux et nationaux tels que le réseau Natura 2000 ou le Plan National d’Action pour les Zones Humides intègrent les mesures de protection liées à la faune et à la flore (Arrêté de biotope, ZNIEFF, ZICO) et contribuent à une gestion durable des milieux humides.

Et l’avenir ?????

La mise en place de la Directive Cadre sur l’Eau ainsi que les orientations du Grenelle de l’Environnement ont fixé l’objectif d’un bon état écologique des masses d’eau à l’horizon 2015 en réactualisant des outils de gestions locaux (SAGE, DTA) pérennisant le devenir de ces milieux si précieux.

FERRAND Romain

LUCAS Jérôme

Licence professionnelle "Animateur Technique de Bassin Versant"

Disparition des « neiges éternelles » programmée pour 2050

Victimes du réchauffement climatique, les glaciers continuent de fondre à un rythme accéléré dans le monde entier. En France, on dénombre près de 800 glaciers couvrent 440 km2 soit 400 km2 dans les Alpes et 40 km2 dans les Pyrénées !! Sur trente glaciers de références, "Le taux moyen de fonte a fait plus que doubler entre les années 2004-2005 et 2005-2006", selon le Service mondial de suivi des glaciers (SMSG). Depuis une quarantaine d’années, la majeure partie des glaciers situés en dessous de 4000 mètres voient leur épaisseur fondre inexorablement. Selon ETIENNE Florence, le massif du Vignemale dans les Pyrénées, à vue le glacier des Oulettes perdre 3 mètres d’épaisseur sur la seule année 2006.


Des conséquences sur le long terme


Dans les régions de haute montagne de nombreuses communautés dépendent de la ressource en eau douce apportée par la fonte des glaciers chaque printemps. Globalement, les eaux de fonte répondent aux besoins domestiques, agricoles et industriels (y compris, dans certains cas, ceux des centrales hydroélectriques) pour le secteur agricole (irrigation) ainsi que pour la consommation humaine d’eau douce.
D’autres incidences comme la perte de l’activité des sports d’hiver, de l’agriculture mais aussi la détérioration de milieux naturels exceptionnels, sont à prévoir dans les vingt prochaine années.


Un avenir bien incertain


De nombreuses collectivités n'auront ni les moyens financiers ni les connaissances technologiques nécessaires à une adaptation efficace. Il est donc important de modifier nos comportements de consommation pour freiner le réchauffement climatique, et ainsi conserver nos glaciers, patrimoine national et permettre à nos enfants de connaître ces géants de la nature.

DEMANGE Julie
MATARIN Thomas

jeudi 27 mars 2008

LES EAUX PLUVIALES ET L’AMENAGEMENT URBAIN


La nécessité de gérer l’eau dans les nouvelles conceptions urbaines a donné naissance à des techniques dites « alternatives » d'assainissement pluvial


Une noue est un large fossé, peu profond, avec un profil présentant des berges à pentes douces. Elles constituent des espaces à ciel ouvert temporairement submersibles recueillant les eaux de pluie de voiries, d’espaces verts, de bas-côtés ou provenant de particulier.

L’eau est amenée dans les noues soit par des canalisations, soit par ruissellement direct. Elle est évacuée par infiltration et/ou de manière régulée vers un exutoire (puits, bassin, réseau de collecte ou milieu naturel). Concernant la lutte contre la pollution, les noues présentent l’avantage de piéger et dégrader les polluants tout au long de l’écoulement, sans les concentrer. Ce sont des ouvrages linéaires ayant pour qualité de structurer l’espace et de s’adapter à la géographie ainsi qu'à l’aménagement du site.

Lorsque la perméabilité du sol est mauvaise, on peut y adjoindre des tranchées infiltrantes.
Différents revêtements composent ces tranchées : une couche de sable sous le revêtement de surface permet de favoriser l’infiltration, de la grave drainante accompagnée de drains permet d'assurer la diffusion et l'écoulement de l'eau dans la tranchée, un géotextile à l’interface tranchée/sol assure le maintien de l’ensemble des matériaux.

Mise en œuvre seule, la tranchée infiltrante est parfaitement intégrée au milieu urbain et sa faible emprise emprise foncière répond à une contrainte grandissante qu'est le manque de place à l'intérieur des villes. Les deux dispositifs présentent de nombreux avantages, ce sont des aménagements peu coûteux, simples d'installation et d'entretien.

VAUCHEL Laure
PRIOUL Thibaud
Licence Pro "ATBV"

Les toilettes sèches


Pourquoi changer ses toilettes ?

L’intérêt des toilettes sèches est de réduire notre consommation d’eau. En effet, nous utilisons 1 500 litres d’eau potable par personne et par mois rien que pour les toilettes.

De plus, en compostant les déchets obtenus, cela crée de l’humus plutôt que des déchets difficiles à éliminer.

Quel coût pour une petite installation ?

Pour un particulier bricoleur possédant peu de moyens, la construction de toilettes sèches peut revenir à seulement 26 €. Il suffit d’un seau, de planches, de clous et d’un bouchon. L’entretien nécessite un peu de sciure, des copeaux de bois et des huiles essentielles.

Utilité dans les lieux touristiques

Ces toilettes sont également très utiles dans les sites naturels visités isolés car elles évitent la construction d’un réseau d’eau ou bien la dégradation du milieu et du paysage par des restes de papier toilette et autres éléments…

Qui contacter ?

Dans les cas des particuliers, des collectivités comme des professionnels, il est possible de faire appel à des entreprises spécialisées.

Cette démarche peut s’inscrire dans le concept d’éco-citoyenneté, de développement durable, très à la mode en ce moment ; ou bien dans le cadre d’un Agenda 21, de considérations plus réfléchies comme le problème de l’eau potable.


DELATTRE Alizée
LIAUZUN Jean-Noël
Licence professionnelle ATBV

Eau & Jardin – Gestion raisonnée

L’eau est une ressource vitale, malgré tout son coup d’accessibilité dans nos régions reste relativement modique (0,O2€/L) mais encore pour combien de temps ? En effet dans certaines régions, la sécheresse prolongée ajoutée à un prélèvement important à pour conséquences le baisse du niveau des nappes et des cours d’eau. Ainsi est née l’obligation d’avoir un geste éco-citoyen en matière d’eau, ceci pour tous et dans l’intérêt de tous.

Une première économie peut être alors faite à l’échelle du jardin.

Il est capital d’abandonner l’eau du robinet en faveur de l’eau de pluie ; en effet cette production peut s’élever à 1000L par mètre carré de toiture et par an. Ainsi il existe deux types de citernes : celles enterrées évitant ainsi le gel, de 5000L à 10 000L, mais aussi pour un coup beaucoup plus accessible celles de surface ne dépassant pas quelques centaines de litres.

En ce qui concerne l’arrosage, il existe de nouveaux systèmes dit de « goutte à goutte », augmentant le taux d’infiltration de l’eau dans le sol évitant ainsi tout ruissellement, mais l’arrosoir traditionnel reste encore très efficace.





Pierre TENANT

Licence Professionnelle Animateur Technique de Bassin Versant

mercredi 26 mars 2008

Les végétaux au service de l'assainissement

La nécessité de traiter nos eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel est aujourd’hui une évidence.

Le bambou : une « herbe magique » pour stations d’épuration


L’intérêt de l’assainissement par les plantes commence à être reconnu, notamment sur des territoires ruraux. L’utilisation du bambou est un procédé écologique et innovant qui utilise les propriétés naturelles d'un écosystème particulier : la bambouseraie. Le bambou en prélevant de grandes quantités d'eau pour croître, élimine la pollution de l’eau. Les végétaux sont coupés à l'âge de 4 ans et utilisés dans diverses filières, comme la production de meuble.
Les végétaux pour gérer les boues

Les végétaux jouent un rôle de plus en plus certain pour la gestion des boues d’assainissement. Avant même l’élimination, ils permettent un traitement efficace. Une plantation de roseaux, par exemple, permet de diminuer la teneur en eau des boues facilitant ainsi leur transport et leur manipulation à posteriori. Ils possèdente également le pouvoir de fixer les pollutions et évitent ainsi que l’on retrouve ces dernières avec des boues. La station d’Honfleur (Calvados), utilise cette option. Outre l’épandage sur les terrres agricoles, l’épandage sur forêts et notamment sur peupleraies, est de plus en plus répandu. Dans ce cas, les végétaux dégradent les boues de stations d’épuration et les utilisent pour leur développement.



Les végétaux sont une très bonne alternative à des procédés de traitement mécanique lourds et à l’incinération. Il est a souhaiter que leur utilisation se généralise !




BRUSTOLIN M.
SIMON L.








Trop cool avec l’eau ?




L'eau constitue est un élément essentiel pour le développement de la vie. Aujourd’hui nous la traitons comme un bien peu sensible qui nous est du. Seulement voilà, à force de la traiter de façon peu économe et responsable, l’or bleu se raréfie et se dégrade.


La pollution de l'eau.

Dans de nombreux pays en développement, de 80 à 90 % des eaux usées déversées sur les côtes sont des effluents bruts, c'est à dire des rejets qui n'ont pas été traités. La pollution, liée à une démographie galopante dans les zones côtières et à des infrastructures d’assainissement et de traitement des déchets inadéquates, constitue une menace pour la santé publique, les espèces sauvages ainsi que pour les sources de revenu comme la pêche et le tourisme.


La mauvaise gestion de l'eau.


Bien qu'elles soient réparties de manière inégale, les ressources en eau douce sont loin de manquer à l’échelle de notre planète.


Pourtant, du fait de la mauvaise gestion, de moyens limités et des changements environnementaux, quasiment un habitant de la planète sur cinq n'a toujours pas accès à l’eau potable et 40% de la population mondiale ne disposent pas d'un service d’assainissement de base, indique le deuxième Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau.


Le manque d'accès à l'eau potable et à l'assainissement tue 8 millions d’êtres humains chaque année et représente à ce titre la première cause de mortalité dans le monde, un défi majeur et crucial pour l'humanité.

A.MAGNIER
B.SAILLARD